L’amour avec un grand A et « ses 5 langages”.

Ceci n’est pas un conte de fée. C’est le récit de l’un de mes traumas d’enfance.

C’est l’histoire d’un géniteur qui ne jurait que par l’argent et les cadeaux, et d’une petite fille qui ne demandait qu’à partager des moments avec son père, à apprendre à le connaître et à créer des souvenirs à ses côtés…

OK, hier c’était la St Valentin, mais ici on parle d’Amour au sens large.

Amour d’un parent, d’un enfant, d’un ami, d’un conjoint…

La première fois que j’ai entendu parler du best seller de Gary Chapman “Les 5 langages de l’Amour”, c’est ma psy qui l’a mentionné alors que j’allais la voir pour apaiser les nombreuses cicatrices laissées par l’abandon de mon père.

J’étais en train de lui expliquer que toute mon enfance j’étais désespérée et triste au plus profond de mon âme de ne pas être “vue” par mon “géniteur” (oui oui, c’est depuis son surnom – et il le sait – je te raconterais peut-être l’histoire du jour où je lui ai craché ce mot en pleine face, qui, tu t’en doutes, a fait des vagues dans la famille)…

Alors que je pleurais dans son cabinet un soir d’hiver (morosité ambiante bonjour !), en lui disant que mon père espérait compenser des années d’absence avec un appareil photo offert à Noël ou une PlayStation reçue à mon anniversaire, ma psy a lâché cette bombe qui a enfin donné un début de sens à ma relation inexistante avec mon paternel :

Alors que mon langage de l’amour de prédilection était “les moments de qualité”, mon père n’a, semble-t-il, qu’une seule manière de manifester le sien (envers moi du moins) : les cadeaux 🤯